CHRONIQUE DE L'ALBUM
Ce groupe Slovake n'en est pas à son coup d'essai puisque Morgain a présenté 5 réalisations depuis sa création ! En 1996, ils sortent un MCD nommé " Dark Fairies Dancing ", " In the Forest of Weariness " en 1997, " Frostbitten Nakedness " en 1998, " Sad Memories of Fairies " en 2000 et " Rhymes from the Forest of Weariness " en 2001. Un long break s'en suivit suite au départ de Slavka qui était au chant et aux claviers. Cela dura plus d'un an et le groupe a eut du mal à se relancer après un tel silence.
De plus de nouveaux membres ont rejoint le groupe : Jitka aux claviers, Andréa à l'accordéon et enfin le retour de Slavka au chant.Ceci amène en 2004 avec la sortie de " Abandoned in the Forest of Weariness " et un titre qui s'intègre dans la suite logique de leur état d'esprit avec toutefois des compos plus travaillée, avec plus de profondeur apportée par les nouveaux membres et une légère accélaration du rhythme par rapport au précédent CD. On s'abandonne vite à cette étrange et obscure fôret et on ne s'en lasse pas …
Cet album commence sur un " And reality Hurts… " des plus étranges et accrocheurs avec des chœurs angéliques mais ce n'est pas au paradis que nous sommes. Nous sommes dans la triste réalité appuyée par des rythmiques guitares saccadées et hypnotiques, un clavier en appui qui met une ambiance froide et un passage à l'accordéon très mélancolique. Au niveau du chant, un travail bien étrange a été éffectué ; Slavka de sa voix rocailleuse tel un viking est accompagné par un chant féminin plus en retrait qui fait un contraste saisissant. " Following the Shadows " est un morceau qui a un côté plus médieval notamment au niveau des claviers. On peut entendre sur ce morceau les complaintes de fantômes à travers les ombres. Le morceau " Dying " est surement le plus aboutit et spécial de l'album : Il s'agit d'une bien triste ballade qui parle de la mort d'une personne et de l'humanité en même temps. Les rythmes sont lancinants de même que la batterie et on entend bien la chanteuse sur ce morceau. On retrouve dans ce morceau de l'accordéon mais aussi un très bon passage d'harmonica ! La partie où l'on parle de l'humanité est très calme et mélancolique alors que sur le refrain lorsque l'on aborde la mort de la personne, le rythme devient plus agressif. " Vampirian Blues " est morceau beaucoup plus posé avec un accompagnement à l'harmonica, clavier et un refrain à l'accordéon. On retrouve aussi pas mal de guitare classique qui apporte une touche plus intimiste avec des textes plus traditionnels en rapport avec le folklore du pays … On finit cet album sur une note plus dynamique avec " The Seducer ", hymne aux forces obscures et à Satan, le Séducteur représenté dans le texte par le Serpent. Les parties batteries sont plus rapides ainsi que les guitares classiques ou électriques. Il y a toujours en arrière plan cette petite partie d'Harmonica qui fait toute l'originalité et l'hypnotisme de Morgain.
Ce qu'il faut retenir de cet album est la chose suivante : certes, ce n'est pas fulgurant de rapidité et de technique ; ce n'est pas non plus brutal ni gentil. Morgain a su développer une musique personnelle avec des concepts en rapport au folklore et à leur vision sombre du monde actuel. Chaque morceau se différencit du suivant tout en gardant une unité dans l'album avec notamment des repères qui sont le chant très caractéristique de Slavka accompagné de Sona Witch Kozakava au chant féminin, l'accordéon et l'harmonica qui s'intègrent très bien aux titres et qui sont souvent le fil conducteur du morceau et enfin le duo Clavier / Guitares qui donnent ce côté lancinant et sombre.Une très bonne surprise qui reste difficile aux premiers abords mais dont on ne se lasse plus facilement ensuite.
Chroniqueur : Trashercorpse
Ce groupe Slovake n'en est pas à son coup d'essai puisque Morgain a présenté 5 réalisations depuis sa création ! En 1996, ils sortent un MCD nommé " Dark Fairies Dancing ", " In the Forest of Weariness " en 1997, " Frostbitten Nakedness " en 1998, " Sad Memories of Fairies " en 2000 et " Rhymes from the Forest of Weariness " en 2001. Un long break s'en suivit suite au départ de Slavka qui était au chant et aux claviers. Cela dura plus d'un an et le groupe a eut du mal à se relancer après un tel silence.
De plus de nouveaux membres ont rejoint le groupe : Jitka aux claviers, Andréa à l'accordéon et enfin le retour de Slavka au chant.Ceci amène en 2004 avec la sortie de " Abandoned in the Forest of Weariness " et un titre qui s'intègre dans la suite logique de leur état d'esprit avec toutefois des compos plus travaillée, avec plus de profondeur apportée par les nouveaux membres et une légère accélaration du rhythme par rapport au précédent CD. On s'abandonne vite à cette étrange et obscure fôret et on ne s'en lasse pas …
Cet album commence sur un " And reality Hurts… " des plus étranges et accrocheurs avec des chœurs angéliques mais ce n'est pas au paradis que nous sommes. Nous sommes dans la triste réalité appuyée par des rythmiques guitares saccadées et hypnotiques, un clavier en appui qui met une ambiance froide et un passage à l'accordéon très mélancolique. Au niveau du chant, un travail bien étrange a été éffectué ; Slavka de sa voix rocailleuse tel un viking est accompagné par un chant féminin plus en retrait qui fait un contraste saisissant. " Following the Shadows " est un morceau qui a un côté plus médieval notamment au niveau des claviers. On peut entendre sur ce morceau les complaintes de fantômes à travers les ombres. Le morceau " Dying " est surement le plus aboutit et spécial de l'album : Il s'agit d'une bien triste ballade qui parle de la mort d'une personne et de l'humanité en même temps. Les rythmes sont lancinants de même que la batterie et on entend bien la chanteuse sur ce morceau. On retrouve dans ce morceau de l'accordéon mais aussi un très bon passage d'harmonica ! La partie où l'on parle de l'humanité est très calme et mélancolique alors que sur le refrain lorsque l'on aborde la mort de la personne, le rythme devient plus agressif. " Vampirian Blues " est morceau beaucoup plus posé avec un accompagnement à l'harmonica, clavier et un refrain à l'accordéon. On retrouve aussi pas mal de guitare classique qui apporte une touche plus intimiste avec des textes plus traditionnels en rapport avec le folklore du pays … On finit cet album sur une note plus dynamique avec " The Seducer ", hymne aux forces obscures et à Satan, le Séducteur représenté dans le texte par le Serpent. Les parties batteries sont plus rapides ainsi que les guitares classiques ou électriques. Il y a toujours en arrière plan cette petite partie d'Harmonica qui fait toute l'originalité et l'hypnotisme de Morgain.
Ce qu'il faut retenir de cet album est la chose suivante : certes, ce n'est pas fulgurant de rapidité et de technique ; ce n'est pas non plus brutal ni gentil. Morgain a su développer une musique personnelle avec des concepts en rapport au folklore et à leur vision sombre du monde actuel. Chaque morceau se différencit du suivant tout en gardant une unité dans l'album avec notamment des repères qui sont le chant très caractéristique de Slavka accompagné de Sona Witch Kozakava au chant féminin, l'accordéon et l'harmonica qui s'intègrent très bien aux titres et qui sont souvent le fil conducteur du morceau et enfin le duo Clavier / Guitares qui donnent ce côté lancinant et sombre.Une très bonne surprise qui reste difficile aux premiers abords mais dont on ne se lasse plus facilement ensuite.
Chroniqueur : Trashercorpse
Mardi : 21H à 22H30 - Dimanche : 23h00 - 00h30
Sur 95.4 ou 104.6 Mhz (Tarn Nord/Sud Aveyron)
