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Otargos - Kinetic Zero
Kinetic Zero
Black Metal
Durée : 43:41
Année : 2007
Label : Rupture Music
CHRONIQUE DE L'ALBUM

Otargos a reussi a se placer en quelques albums en haut du podium des groupes de Black Francais. Tout ceci s'est amorcé sur Ten-Eyed Nemesis, avec une pochette deja plus spatiale, plus abstraite et qui derive petit à petit des clichés du genre. Kinetic Zero serait-il le point de depart d'une nouvelle ère pour le groupe ? On t-il été happés dans un trou spatiaux-temporel ? C'est justement ce que nous allons découvrir tout au long de cet album.

Après un intro sollennelle, on rentre dans le vif du sujet sur "Open the circular Infinite", surement le morceau le plus reussi de l'album, ou Dagoth et sa bande nous devoilent un univers aussi froid et sombre que l'univers, un hymne au vide cosmique. On sent un rapprochement d'intention avec des groupes comme Abigor, qui avait fait des choses similaires au niveau du concept, ou encore l'ultime "Reinkaos" de Dissection. Ceux qui diront que l'on est proche de Dark Funeral foncent un peu vite dans le mur avec Kinetic Zero car ils ont su se détacher un petit peu de cette image. On retrouve certains plans guitares de Staroth bien Trashisants avec solos, une basse qui est bien présente pour une fois bien que pas transcendante non plus ( désolé XXX ) car elle ne fait qu'accompagner sans donner une texture supplémentaire. On y retrouve aussi bien sur des samples "Univers" pas trop mal avec un chant par moments éthéré comme sur "Crystallising Nuclear Aurora" avec des passages plus oppresants et pesants. Celà ne reste que de brèves accalmies, le rythme est soutenu par la batterie enchainant bien ces changements de tempos assez frequents.

Dans son ensemble, la production reste vraiment impecable, le son enorme mais on pourrait peut-être repprocher à cet album de n'être qu'une continuation du précédent, on aurait-été en droit d'attendre un peu plus de remise en question, d'exploration pour le qualifier de point de depart d'un nouvel ordre chez Otargos. J'aime bien chercher la petite bête, il est vrai, car au final, cet album est une reussite car très peu de groupes en France arrivent à sortir un album de cette trempe et, de plus assurer en concert de facon magistrale, comme ce fut le cas à Saint-Sulpice. Ah oui, autre chose ! Sur le digipack limitée à 1000 copies, on retrouve une video pas trop mal enregistrée au Chaosfest.

"No god to save Us, No demon to fight, no power to resist, No issue at Last" ...

Chroniqueur : Trashercorpse