CHRONIQUE DE L'ALBUM
Ce que l'on peut dire, c'est qu'Impérial Sodomy, rien qu'a leur nom, ne fait pas dans la dentelle et le métal à Mémé. Il officie depuis 1997, ils ont donc de la bouteille, pour ainsi dire.
Originaire de notre cher Sud de la France, près de Cannes, Impérial Sodomy est à la base un bon délire Grind entre potes qui a aboutit à la sortie d'un MCD autoproduit au nom évocateur de "PISS ON LOVE". Ils sortent ensuite en 2001 leur premier CD qui fait comme un gros rocher dans la mare en France ... Je veux parler de "Tormenting the Pacifist" qui bien que n'ayant pas était reconnu comme tel à l'époque reste un standard de l'Extreme Hexagonal.
Après 2001, ils eurent pas mal de problèmes de Line-up et celà se ressent sur le temps qu'ils ont mis à sortir leur dernier album "Demolished" en 2004 et aussi sur la différence avec leur précédent CD. En effet, seul Bleuargh est rescapé de la formation qui réalisa en 2001 "Tormenting the Pacifist". Malgrès celà, Impérial Sodomy a su garder son esprit Brutal avec un petit côté Basique mais sans concessions et nettement plus travaillé. C'est pour celà que Jérôme Casseri de Diamond Prod leur a fait confiance et leur promis une sortie rapide de ce nouvel opus parlant de la déchéance, l'alcool, la destruction et la violence. Du bon métal Extrême qui va vous démolir les neurones.
Enfin, il était temps ! Trois années sont passées après leur premier album "Tormenting the Pacifist" et l'on pouvait croire que ce groupe de fou furieux avait plié boutique. Que nenni, la Brutalité est toujours présente avec un Line-up qui a fortement changé. Cet album sonne donc le renouveau pour ce groupe du Sud et on peut dire qu'ils refont une entrée fracassante au même titre que d'autres excellents groupes français comme Kronos, par exemple.
Composé de 10 morceaux qui s'enchaînent à la vitesse de la lumière, Demolished est brutal sans aucune jolie mélodie à la mort-moi-le-noeud ! Avec une batterie où de nombreux Blast beats sont présents mais avec plus de changements de tempos, on ne peut que rarement souffler. Les vocaux sont toujours extremes mais beaucoup plus variés dans les timbres utilisés ce qui apporte le rythme de cet album et nous permet de ne pas décrocher comme c'est le cas sur la plupart des groupes à vocaux mono-cordes. Par contre, ne cherchez point de subtilités ou de fioritures, c'est implacable, parfois lourd et oppressant en restant très simple dans la structure musicale et le choix des riffs. Si vous souhaitez du bon Grind / Death ultra brutal et qui ne se perd pas en expérimentations bizarres mais qui reste diablement éfficace, jetez vous sur Démolished !
Chroniqueur : Trashercorpse
Ce que l'on peut dire, c'est qu'Impérial Sodomy, rien qu'a leur nom, ne fait pas dans la dentelle et le métal à Mémé. Il officie depuis 1997, ils ont donc de la bouteille, pour ainsi dire.
Originaire de notre cher Sud de la France, près de Cannes, Impérial Sodomy est à la base un bon délire Grind entre potes qui a aboutit à la sortie d'un MCD autoproduit au nom évocateur de "PISS ON LOVE". Ils sortent ensuite en 2001 leur premier CD qui fait comme un gros rocher dans la mare en France ... Je veux parler de "Tormenting the Pacifist" qui bien que n'ayant pas était reconnu comme tel à l'époque reste un standard de l'Extreme Hexagonal.
Après 2001, ils eurent pas mal de problèmes de Line-up et celà se ressent sur le temps qu'ils ont mis à sortir leur dernier album "Demolished" en 2004 et aussi sur la différence avec leur précédent CD. En effet, seul Bleuargh est rescapé de la formation qui réalisa en 2001 "Tormenting the Pacifist". Malgrès celà, Impérial Sodomy a su garder son esprit Brutal avec un petit côté Basique mais sans concessions et nettement plus travaillé. C'est pour celà que Jérôme Casseri de Diamond Prod leur a fait confiance et leur promis une sortie rapide de ce nouvel opus parlant de la déchéance, l'alcool, la destruction et la violence. Du bon métal Extrême qui va vous démolir les neurones.
Enfin, il était temps ! Trois années sont passées après leur premier album "Tormenting the Pacifist" et l'on pouvait croire que ce groupe de fou furieux avait plié boutique. Que nenni, la Brutalité est toujours présente avec un Line-up qui a fortement changé. Cet album sonne donc le renouveau pour ce groupe du Sud et on peut dire qu'ils refont une entrée fracassante au même titre que d'autres excellents groupes français comme Kronos, par exemple.
Composé de 10 morceaux qui s'enchaînent à la vitesse de la lumière, Demolished est brutal sans aucune jolie mélodie à la mort-moi-le-noeud ! Avec une batterie où de nombreux Blast beats sont présents mais avec plus de changements de tempos, on ne peut que rarement souffler. Les vocaux sont toujours extremes mais beaucoup plus variés dans les timbres utilisés ce qui apporte le rythme de cet album et nous permet de ne pas décrocher comme c'est le cas sur la plupart des groupes à vocaux mono-cordes. Par contre, ne cherchez point de subtilités ou de fioritures, c'est implacable, parfois lourd et oppressant en restant très simple dans la structure musicale et le choix des riffs. Si vous souhaitez du bon Grind / Death ultra brutal et qui ne se perd pas en expérimentations bizarres mais qui reste diablement éfficace, jetez vous sur Démolished !
Chroniqueur : Trashercorpse
Mardi : 21H à 22H30 - Dimanche : 23h00 - 00h30
Sur 95.4 ou 104.6 Mhz (Tarn Nord/Sud Aveyron)
