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Blaze Bayley - The man who would not die
The man who would not die
Heavy Metal
Durée : 62:28
Année : 2008
Label : Autoproduction
CHRONIQUE DE L'ALBUM

Après un passage au sein d'iron Maiden, Blaze se concentre sur un projet qui lui tient à coeur : monter son groupe. Cet album est donc la suite et l'évolution de "Blood and belief" sorti en 2004. 4 ans de travail pour peaufiner cet album, le bichonner en autoproduction. Je dit ça car tout à été fait au sein de sa propre structure, Blaze Bayley Recordings, ce qui lui laisse une marge de travail et une liberté totale. Une oeuvre conséquente de plus d'une heure vient d'émmerger avec le chant si spécial et facilement identifiable de Blaze.

Au menu, pas moins de 12 titres d'un heavy moderne, agrémenté de rythmes thrash et de solos bien entendus. Tel une sorte d'autobiographie, blaze nous fait part, au travers des textes, des moments parfois difficiles dans sa carrière, et de petits moments "revival" avec des passages qui rapellent irrémédiablement "The X-Factor" et "Virtual XI", les deux albums où il était au chant dans Maiden. Mis à part celà rien de bien original, juste un mec qui se fait bigrement plaisir, sans prétention ( pas vraiment de titres accrocheurs comme avait pû l'être The Sign of the Cross dans X-Factor ). Samurai et While you where gonne sont plutôt bons, ainsi que "A Crack in the System" plus thrash et "Robot" surement le plus énergique morceau de la galette.

Mais bon cet enchainement de 4 titres sur le CD ne sauvera pas l'ennui qui s'installe un peu tout de même, le cd étant à mon goût beaucoup trop long, avec des plans pas forcément nécéssaires et enfin, le chant de Blaze sera pour certains vraiment rebutant, voir énervant à la longue, tellement il est spécial. C'etait déjà mes impressions lors de son arrivée dans Maiden, et ça ne change pas. Celà reste toutefois un album bien produit avec quelques bons titres, dans lequel il a mit toute son énergie. Un "must" pour les fanas de heavy et de Blaze, à n'en pas douter, les autres diront que ça reste "bateau", comme une douce croisière sur le Styx.

Chroniqueur : Trashercorpse