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Revengia - Eraser
Eraser
Thrash Metal
Durée : 49:41
Année : 2009
Label : Pervade Productions
CHRONIQUE DE L'ALBUM

Quand le cogneur de Arch Enemy, Daniel Erlandsson s'ennuit, il monte Revengia pour son propre plaisir avec des potes à lui. Ca donne un petit album en 2004, "A decade in the dark" qui, comme son nom l'indique, est resté dans l'ombre. Puis plus rien jusqu'à maintenant. Mais ça va, il a été bien soigné ce nouveau petit rejeton, avec une prod aux oignons de Nordstrom et une cover signé Joe Petagno qui a bossé pour Motorhead notamment. Bon, personnellement, je la trouve bidon cette pochette.

Heureusement leur musique n'est pas du même niveau. Avec une guitare en plus, un nouveau batteur remplaçant Daniel, ça gagne en punch et en énergie, ça sonne pas vraiment Göteborg, pas trop "pain suédois". Pas de temps morts sur la galette, mais un contenu et des titres assez variés qui font que celà passe comme du petit lait avec solis, mélodies limite "heavyesque", chant rageur mais pas prise de casque : Tobias Gustafsson monte au créneau sur cet album sous le signe de la diversité. Ne vous attendez pas à un énième album de thrash classique. Par exemple, sur "Holy Lies", on trouve une petite intro orientale assez sympatoche, des choeurs féminins sur "Life" ou enfin le titre ultra-vitaminé de l'album "Whore" : charmant titre d'ailleurs.

Cet album pourtant ne révolutionne en rien le style avec des influences diverses comme Pantera, Rage, Slayer, Metallica ( sur le titre "Pain" notamment ) mais on ne peux que reconnaître la qualité des compos et des idées qui jalonnent ici et là cet album... Aucune lassitude ne filtre à son écoute. A aucun moment, je ne me suis senti barbé au point de faire "Stop". Ce qui est à mon avis le plus important, se faire plaisir à l'ecoute comme le groupe lui-même; qui ne s'est pas fixé de limite, jouant que ce qui le branche. Pas vraiment le profil du groupe suédois typique et c'est tant mieux, face à une horde formaté et froide de ces contrées, ça amène un peu de chaleur ce "Eraser".

Chroniqueur : Trashercorpse