CHRONIQUE DE L'ALBUM
Formé en 2007 , Odium n'a qu'un but, la guerre ! Une débauche auditive d'annihilation, de genocide, d'anéantissement et de souffrance. Ouvertement anti-religieux, le groupe produit ce "Universal Genocide" avec le ciment du groupe : Sotäa ( guitare, basse et chant ) et Hellesylt (Batterie). A l'heure de la sortie de celui-ci, un bassiste, Ozrib, s'occupe de la basse et des back-vocals au sein du groupe afin de pouvoir mitrailler la scène encore plus efficacement avec leur compos.
10 titres qui sonnent comme une déclaration de guerre avec "Total Domination", "Universal genocide" et "Grinding your fucking carcass" mais aussi comme un affront aux religions : "Infernal signs" qui ouvre le cd, "jesus cumming", "Gates of hatred" ou encore "Gods Destructor". 33 minutes de rage et de haine, un son et un chant bien violent, que je rapprocherais des premiers Marduk ou d'Anteus de part chez nous. L'album est bien oppréssant, avec quelques moments plus lourds voire légèrement plus mélodiques, durant de brefs instants, histoire de faire repartir la sulfateuse de plus belle. Le chant est un autre point fort, homogène et bien en place avec une articulation précise, une rancoeur palpable. Il n'y a pas de passages en chant clair comme ça se fait quelques fois maintenant, oh que non, le gars s'en sort très bien sans. Il y a certains chanteurs de black metal qui ont tendance à crillarder, brailler, chuchoter, bousiller nos oreilles pour pas un rond; des chanteurs qu'on aurait parfois envie de bailloner et de leur enfoncer une croix dans le cul. Mais ici ce n'est pas le cas, ça passe très bien ( Le chant, pas la croix ). Au niveau des instruments, la technicité et beauté musicale ne sont pas au programme : juste de la violence avec des riffs simples, rentre-dedans, pas vraiment innovants mais efficaces, parfois devastateurs même notamment sur "jesus cumming" et au final, après "Humans Eradication", le morceau dark ambiant noise indus qui fait du bruit, on termine avec le très jouissif "Grinding your fucking carcass" qui donne envie de tout pêter !
Odium nous tombe donc avec ce premier album une petite bombe sur la trogne, avec une production vraiment correcte du Stormlab Studio. On tient là une bonne bande de warriors, prêt à degoupiller leurs grenades dans le public, ça se sent dans cet album. Très prometteur et surement un des rares groupes de black metal français à vraiment balancer la purée, sans se soucier du reste.
Je terminerais par une citation de leur myspace : "On ne fait pas du black metal pour se faire des amis".
Chroniqueur : Trashercorpse
Formé en 2007 , Odium n'a qu'un but, la guerre ! Une débauche auditive d'annihilation, de genocide, d'anéantissement et de souffrance. Ouvertement anti-religieux, le groupe produit ce "Universal Genocide" avec le ciment du groupe : Sotäa ( guitare, basse et chant ) et Hellesylt (Batterie). A l'heure de la sortie de celui-ci, un bassiste, Ozrib, s'occupe de la basse et des back-vocals au sein du groupe afin de pouvoir mitrailler la scène encore plus efficacement avec leur compos.
10 titres qui sonnent comme une déclaration de guerre avec "Total Domination", "Universal genocide" et "Grinding your fucking carcass" mais aussi comme un affront aux religions : "Infernal signs" qui ouvre le cd, "jesus cumming", "Gates of hatred" ou encore "Gods Destructor". 33 minutes de rage et de haine, un son et un chant bien violent, que je rapprocherais des premiers Marduk ou d'Anteus de part chez nous. L'album est bien oppréssant, avec quelques moments plus lourds voire légèrement plus mélodiques, durant de brefs instants, histoire de faire repartir la sulfateuse de plus belle. Le chant est un autre point fort, homogène et bien en place avec une articulation précise, une rancoeur palpable. Il n'y a pas de passages en chant clair comme ça se fait quelques fois maintenant, oh que non, le gars s'en sort très bien sans. Il y a certains chanteurs de black metal qui ont tendance à crillarder, brailler, chuchoter, bousiller nos oreilles pour pas un rond; des chanteurs qu'on aurait parfois envie de bailloner et de leur enfoncer une croix dans le cul. Mais ici ce n'est pas le cas, ça passe très bien ( Le chant, pas la croix ). Au niveau des instruments, la technicité et beauté musicale ne sont pas au programme : juste de la violence avec des riffs simples, rentre-dedans, pas vraiment innovants mais efficaces, parfois devastateurs même notamment sur "jesus cumming" et au final, après "Humans Eradication", le morceau dark ambiant noise indus qui fait du bruit, on termine avec le très jouissif "Grinding your fucking carcass" qui donne envie de tout pêter !
Odium nous tombe donc avec ce premier album une petite bombe sur la trogne, avec une production vraiment correcte du Stormlab Studio. On tient là une bonne bande de warriors, prêt à degoupiller leurs grenades dans le public, ça se sent dans cet album. Très prometteur et surement un des rares groupes de black metal français à vraiment balancer la purée, sans se soucier du reste.
Je terminerais par une citation de leur myspace : "On ne fait pas du black metal pour se faire des amis".
Chroniqueur : Trashercorpse
Mardi : 21H à 22H30 - Dimanche : 23h00 - 00h30
Sur 95.4 ou 104.6 Mhz (Tarn Nord/Sud Aveyron)
