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Vinterskog - Wintry Landscapes
Wintry Landscapes
Pagan Black Metal
Durée : 45:06
Année : 2010
Label : Autoproduction
CHRONIQUE DE L'ALBUM

Vinterskog, duo de black-folk tout droit venu d’Helvétie, est fondé en mai 2009, lors de la rencontre de Lokaa et A. Aukahl. Un an plus tard, et après quelques soucis au niveau de l’enregistrement de l’album (dont on a pu parler dans notre émission du 18 mai), la galette sera vernie officiellement le 19 août chez Dökkálfar Productions, dans une taverne près d’un petit lac helvète.

En écoute libre sur le site officiel du groupe et sur pas mal d’autres supports, dont Myspace, distribué d’ici peu chez Adipocère, les membres de ce projet nous prouvent qu'ils en veulent !
A la première écoute de cet album, intitulé Wintry Landscapes, je dois avouer que, pour ma part, je ne suis pas déçu, ce qui est pourtant de plus en plus le cas chez les jeunes groupe de ce style musical, mais inutile de s’étendre sur le sujet, je ne ferais pas de pub pour des groupes adorateurs du saint dollar puant.

L’intro, Awakening, commence avec un synthé me rappelant certains titres de Falkenbach, sans que ça saute aux yeux non plus. D’ailleurs, ça ne durera pas. Evighetens Pilegrim démarrent : au menu, des riffs recherchés, une bonne voix black alternée avec une voix claire, ainsi qu’une flûte qui nous emmène tout droit au fin fond d’une fôret norvégienne. Ensuite arrive le temps de la bataille, la Seconde Bataille, qui commence, très certainement dans cette même foret, avec quelques loups hurlant. Le titre continue dans la base musicale de Vinterskog (forêt d’hiver, en norvégien). Poison continue sur cette même lancée, avec quelques riffs qui font plus black metal sur le début.

A mi-parcours de l’écoute de Wintry Landscapes, on retrouve Secretly Dead, titre le plus long, mais pas le plus calme, avec quelques solos, et des riffs toujours aussi bien trouvés. White Plains essaie de retranscrire le sentiment de plénitude que l’on peut avoir, face à l’immensité de notre Mère Nature, en l’occurrence, des plaines enneigées du Nord, le tout musicalement parlant, bien sûr.

Arrive le dernier titre avant l’outro, Fire Banner, titre que l’on retient assez facilement, de par sa mélodie mêlée entre le black metal et le metal païen, mélodie un peu répétitive, mais dont on ne se lasse pas !
Toute chose bonne a une fin, l’outro de ce paysage glacial arrive, Ode to…, une guitare claire, et la toute aussi claire voix du guitariste, A. Aukahl, que j’imagine, pour ma part, près d’un feux de camp, loin de toute trace de civilisations, seul, avec ce paysage hivernal…

Chroniqueur : Abellion