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Ossuaire - Mortes Fables
Mortes Fables
Brutal Death
Durée : 28:03
Année : 2010
Label : Autoproduction
CHRONIQUE DE L'ALBUM

La première démo d'Ossuaire date de 2005, et le groupe semblait avoir disparu de la circulation malgrès quelques petits concerts, avec une période où le groupe tournait à 3 pour les lives, après le départ du premier chanteur. Du line-up de l'epoque, il y a surtout Kyste et Groms qui sont le ciment du groupe. Fred est un guitariste de 22 ans qui officie aussi dans Dominant Obscurity . Pour cette nouvelle démo, on retrouve un aussi bassiste, Vince, lui aussi dans le meme groupe que Fred. Voilà pour les changements.

Pour les nouveautés, nous avons droit à une cover en couleur, ce n'est plus une pochette cartonnée mais un digipack, bref un travail bien plus soigné de ce côté là. En fait voilà, ca fait très vieux livre de nécromancie tout moisi cette illustration. Le groupe nous conte donc ici 6 nouvelles mortes fables, moyennageuses et macabres, peuplées de fées et de démons comme à son habitude.

On retrouve bien entendu tout ce qui fait le charme de la campagne, les bruits nocturnes d'un village paumé où hurle des truies à la lune. Avec rodant dans la fôret, comme toujours un sinistre présage, annonciateur des pires calamités et malheurs. Ca reste du bon gros death qui tâche, comme sur "Le Troubadour Necrophageophile" mais cette fois-ci on table plus sur les ambiances pesantes, un death plus gluant, moins rentre-dedans et moins rapide en terme de rythme. Ceci est compensé par des riffs batterie toujours aussi old-school, avec une double qui fonce mais qui reste discrete. Autre nouveauté, au niveau du chant, sur "Le Siège" par exemple, avec du chant clair, où pointe un brin de folie. Le fait que ce soit moins rapide qu'avant ne veut pas dire que ce soit moins éfficace, les guitaristes pouvant ainsi placer quelques petits solis éfficaces. C'est une approche un peu différente du premier, qui me plaît un peu moins, mais ça c'est une autre histoire.

Le groupe a toutefois sû conserver une certaine signature, un type de son qui lui est propre, une ambiance à part. Et techniquement ainsi qu'en terme de composition, le groupe a bien évolué, il faut le reconnaître. Comme quoi, le groupe n'a pas chomé du tout et, enfoui dans son antre, a sû extirper quelques histoires biens morbides.

Chroniqueur : Trashercorpse