CHRONIQUE DE L'ALBUM
Nous sommes donc en présence de l'album 2002 de ce groupe américain à qui l'on doit notamment "Blood for the Gods". Pour cet album, les moyens on été renforcés apparemment, Erik Rutan étant le producteur habitué au gros son !!!
Un changement énorme a donc été opéré par rapport à celui-ci, "Slaughtering the Faithful" étant plus brut de décoffrage, plus rapide et brutal. De plus, il ne reste plus qu'un chant gras alors qu'une alternance de chant guttural / aigu donnait un peu de variété à leur jeu d'antan. Certes ça sonne moins old-school et reste toujours très incisif. Je dois franchement vous dire que les nouvelles compos blastent sans répit ... Et c'est bien ça le problème; on en prend plein la tronche pendant 35 minutes, pas le temps de se poser ou de capter ce qui nous arrive. Les personnes non initiés risque de trouver ce CD aussi insipide que les plus insipides marais du sud des USA. Pourtant, l'album commence sur une joli intro en son clair au doux nom de "Requiem".
Pessimist reste toujours aussi technique mais prévilégie plus les rythmiques et envolées fulgurantes. Ce qui reste étonnant est le jeu du batteur qui arrivent à jouer très rapidement par moment. Le son n'est malheureusement pas à la hauteur car celle-ci est trop couverte par la déferlante de guitares. Mais ce qui aime le son "Live" devrait apprécier le son de la batterie. La guitare, puisque l'on en parle, est une succession rapide de riffs en aller-retour et de matraquage de palm-mutting qui donne un son bien gras, légèrement saccadé avec certains passages rapellant Krisiun ou Cannibal Corpse. Bref, la guitare ne fait pas dans la dentelle, surtout quand elle part sur des parties solos, qui sont moins nombreuses qu'avant. C'est l'effet bulldozer, quoi ! Autre point important sur cet album : la basse . "A quoi ça sert ?", vous dirait le Bassiste / Chanteur Ralph Runyan; tellement celle-ci reste fantomatique sur l'album. On entend un léger vrombissement par moment mais il aurait presque put s'en passer et économiser son énergie pour le chant qui reste classique et pas assez puissant.
Malgrès ces défauts, on ne peut nier le fait que Pessimist fait toujours un massacre et cet album, même si pour moi, ce n'est pas le meilleur, reste sans contexte en haut du panier au niveau de la brutalité et avec un peu de basse sur ma chaîne, il fracasse tout de même la baraque ...
Chroniqueur : Trashercorpse
Nous sommes donc en présence de l'album 2002 de ce groupe américain à qui l'on doit notamment "Blood for the Gods". Pour cet album, les moyens on été renforcés apparemment, Erik Rutan étant le producteur habitué au gros son !!!
Un changement énorme a donc été opéré par rapport à celui-ci, "Slaughtering the Faithful" étant plus brut de décoffrage, plus rapide et brutal. De plus, il ne reste plus qu'un chant gras alors qu'une alternance de chant guttural / aigu donnait un peu de variété à leur jeu d'antan. Certes ça sonne moins old-school et reste toujours très incisif. Je dois franchement vous dire que les nouvelles compos blastent sans répit ... Et c'est bien ça le problème; on en prend plein la tronche pendant 35 minutes, pas le temps de se poser ou de capter ce qui nous arrive. Les personnes non initiés risque de trouver ce CD aussi insipide que les plus insipides marais du sud des USA. Pourtant, l'album commence sur une joli intro en son clair au doux nom de "Requiem".
Pessimist reste toujours aussi technique mais prévilégie plus les rythmiques et envolées fulgurantes. Ce qui reste étonnant est le jeu du batteur qui arrivent à jouer très rapidement par moment. Le son n'est malheureusement pas à la hauteur car celle-ci est trop couverte par la déferlante de guitares. Mais ce qui aime le son "Live" devrait apprécier le son de la batterie. La guitare, puisque l'on en parle, est une succession rapide de riffs en aller-retour et de matraquage de palm-mutting qui donne un son bien gras, légèrement saccadé avec certains passages rapellant Krisiun ou Cannibal Corpse. Bref, la guitare ne fait pas dans la dentelle, surtout quand elle part sur des parties solos, qui sont moins nombreuses qu'avant. C'est l'effet bulldozer, quoi ! Autre point important sur cet album : la basse . "A quoi ça sert ?", vous dirait le Bassiste / Chanteur Ralph Runyan; tellement celle-ci reste fantomatique sur l'album. On entend un léger vrombissement par moment mais il aurait presque put s'en passer et économiser son énergie pour le chant qui reste classique et pas assez puissant.
Malgrès ces défauts, on ne peut nier le fait que Pessimist fait toujours un massacre et cet album, même si pour moi, ce n'est pas le meilleur, reste sans contexte en haut du panier au niveau de la brutalité et avec un peu de basse sur ma chaîne, il fracasse tout de même la baraque ...
Chroniqueur : Trashercorpse
Mardi : 21H à 22H30 - Dimanche : 23h00 - 00h30
Sur 95.4 ou 104.6 Mhz (Tarn Nord/Sud Aveyron)
