CHRONIQUE DE L'ALBUM
Pestiferum traine ses guêtres depuis 2004 dans les profondeurs tarnaises et a toujours fait son possible pour nous envoyer un son brut et des hymnes sombres clamés en francais.
C'est un label bien de chez nous, en terres cathares, qu'à choisit le groupe pour sortir "Solstices d'hiver". Frozen Ruins colle parfaitement à l'esprit du groupe avec une musique qui souffle le froid mais pas seulement. On retrouve dans leur black metal un bon petit côté Pagan, épique et grandiose avec une ambiance qui rapelle une autre époque du black metal, 20 ou 30 ans en arrière.
Comme la plupart des productions du label , le résultat est très brut, faisant la part belle aux compositions sans artifices, sans fioritures ou effets. Le chant est bien rauque et caillouteux mais n'y cherchait pas de variations de timbre, La Poste n'existait pas en ces temps barbares révolus... L'album est assez homogène aussi, avec des titres tournant autour des 5 - 6 minutes pour la majorité avec un soin particulier apporté aux passages plus mélodiques qui donnent une allure de chant de guerre à l'ensemble. La brutalité est rampante, poussé par une batterie en mode mid-tempo et qui ne part pas vraiment dans le blast-beat, car de toute façon ça ne fonctionnerait pas.
Enfin, il faut absolument se pencher sur les paroles, en français donc, qui font très "moyen-age" mais qui sont plutôt bien écrites. On y parle par exemple du sacré "haruspice" qui lit l'avenir dans les entrailles chaudes, de guerre aussi dans "Casus belli", "Appel aux armes", "Terres Ravagées" ou "Decombres, ruines et poussière". Le groupe évoque aussi la nature sauvage avec "Solstice d'hiver", le bûcher d'une sorcière dans "Sur vos carcasses fumantes" et enfin pour finir le CD , le groupe nous évoque l'histoire d'un "Banni" rejeté de tous pour sa tromperie et obligé de errer tel un vagabond dans les campagnes.
Pestiferum nous donne là un bon premier album, mélodieux et guerrier à la fois, qui ne sombre pas du tout dans le clownesque ou la pitrerie de foire, comme certains groupes dit "Pagan". Pestiferum ne bouscule certes pas les normes établies, mais c'est tout de même bien fait, portant l'etendard du black metal français et cathare dans sa musique.
Chroniqueur : Trashercorpse
Pestiferum traine ses guêtres depuis 2004 dans les profondeurs tarnaises et a toujours fait son possible pour nous envoyer un son brut et des hymnes sombres clamés en francais.
C'est un label bien de chez nous, en terres cathares, qu'à choisit le groupe pour sortir "Solstices d'hiver". Frozen Ruins colle parfaitement à l'esprit du groupe avec une musique qui souffle le froid mais pas seulement. On retrouve dans leur black metal un bon petit côté Pagan, épique et grandiose avec une ambiance qui rapelle une autre époque du black metal, 20 ou 30 ans en arrière.
Comme la plupart des productions du label , le résultat est très brut, faisant la part belle aux compositions sans artifices, sans fioritures ou effets. Le chant est bien rauque et caillouteux mais n'y cherchait pas de variations de timbre, La Poste n'existait pas en ces temps barbares révolus... L'album est assez homogène aussi, avec des titres tournant autour des 5 - 6 minutes pour la majorité avec un soin particulier apporté aux passages plus mélodiques qui donnent une allure de chant de guerre à l'ensemble. La brutalité est rampante, poussé par une batterie en mode mid-tempo et qui ne part pas vraiment dans le blast-beat, car de toute façon ça ne fonctionnerait pas.
Enfin, il faut absolument se pencher sur les paroles, en français donc, qui font très "moyen-age" mais qui sont plutôt bien écrites. On y parle par exemple du sacré "haruspice" qui lit l'avenir dans les entrailles chaudes, de guerre aussi dans "Casus belli", "Appel aux armes", "Terres Ravagées" ou "Decombres, ruines et poussière". Le groupe évoque aussi la nature sauvage avec "Solstice d'hiver", le bûcher d'une sorcière dans "Sur vos carcasses fumantes" et enfin pour finir le CD , le groupe nous évoque l'histoire d'un "Banni" rejeté de tous pour sa tromperie et obligé de errer tel un vagabond dans les campagnes.
Pestiferum nous donne là un bon premier album, mélodieux et guerrier à la fois, qui ne sombre pas du tout dans le clownesque ou la pitrerie de foire, comme certains groupes dit "Pagan". Pestiferum ne bouscule certes pas les normes établies, mais c'est tout de même bien fait, portant l'etendard du black metal français et cathare dans sa musique.
Chroniqueur : Trashercorpse
Mardi : 21H à 22H30 - Dimanche : 23h00 - 00h30
Sur 95.4 ou 104.6 Mhz (Tarn Nord/Sud Aveyron)
